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Pascale Marthine Tayou, Colored Stones (detail) 2018. Courtesy the artist and GALLERIA CONTINUA, exhibition view Hedges, Edges, Dirt - ICA / VCU, Richmond, USA, 2018. copyright ADAGP, Paris. Photo by David Hunter Hale for ICA / VCU.

Zahia Rahmani

°1962, Makouda (Algérie), vit et travaille à Paris et dans l’Oise (France).

  • Le numéro de l'œuvre correspond au numéro du parcours de l'exposition dans le guide du visiteur.
  • Vous pouvez également trouver cette œuvre dans la visite virtuelle.

Zahia Rahmani est née en 1962 en Algérie et a étudié en France. Elle est écrivaine, historienne de l’art et curatrice. Rahmani enseigne à l’Institut national d’histoire de l’art de Paris et a dirigé de 1999 à 2003 le programme « Histoire de l’art mondialisée », un programme de recherche de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Elle a également été liée à l’École nationale supérieure d’art de la Villa Arson de Nice et au Jeu de Paume à Paris. En 2012, elle été à l’Institut national de l’histoire d’art (INHA) à l’origine de Made in Algeria, un programme relatif à l’histoire coloniale et à sa représentation dans un contexte régional et mondial. Elle a également été co-curatrice de l’exposition du même nom organisée au MuCem de Marseille (2016). En 2015, elle a initié le programme Observatoire : globalisation, art et prospective à l’INHA. Rahmani enseigne régulièrement en France et l’étranger et est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont France, récit d’une enfance (Sabine Wespieser, 2006) et Made in Algeria, généalogie d’un territoire (Mucem, 2016). Elle est membre du Collège de la diversité et chevalier des Arts et des Lettres. Elle a imaginé et conçu l’installation Sismographie des luttes. Vers une histoire globale des revues critiques et culturelles, qui a pu être vue pour la première fois en marge de la biennale de Dakar en 2018 (RAW Material Company). Cette œuvre est le fruit d’un long processus de recherche collective, multilingue et décentralisée menée par l’INHA dans le cadre du programme Observatoire : globalisation, art et prospective et du projet Global Art & Cultural Periodicals.

 

Seismography of Struggle, Towards a Global History of Critical and Cultural Journals (2017-2021)

Numéro 8 sur le parcours de l'exposition
Lieu
: UA Campus Middelheim bâtiment A

Dans cette installation, on voit défiler plus de 900 couvertures, manifestes, textes et pamphlets. Il s’agit un à un de formes de résistance politique et culturelle contre le colonialisme et l’impérialisme occidental. Les documents proviennent de magazines et d’autres publications du monde entier, du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Nous sommes témoins de la réécriture de l’histoire coloniale. Les administrations coloniales ont escamoté les signes de civilisation et de résistance pour maintenir le mensonge que « l’Occidental civilisé » avait le devoir de civiliser « l’autre primitif ». Rahmani a effectué des années de recherche pour réunir et révéler ce matériau en vue de rectifier l’image biaisée. Cette installation apporte enfin, soixante ans après sa fermeture, la perspective africaine dans l’ancienne École coloniale supérieure de Belgique.

Zahia Rahmani, Seismography of Struggle, Towards a Global History of Critical and Cultural Journals (2017-2021). © The Artist & INHA, Paris. Photo: Léonard Pongo

Zahia Rahmani, Seismography of Struggle, Towards a Global History of Critical and Cultural Journals (2017-2021). © The Artist & INHA, Paris. Photo: Léonard Pongo

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